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Vie de voyages

Invitation à l'émerveillement

4 et 5 février : Cabin trip hivernal !

Vous vous souvenez peut-être des cabin trips précédents. Lacs bleus au soleil, herbes jaunes. Prairies rosées et arbres effeuillés. Ce cabin trip est d’une autre espèce. De l’espèce neige partout, donc blanc comme couleur dominante, températures négatives (si, si, ça arrive en Norvège aussi) et … trip à ski ! Ski de fond, évidemment, c’est la Norvège je vous le rappelle !
Nous sommes partis samedi matin, sous une neige battante, qui avait profité de la nuit pour tout recouvrir d’une belle couche poudreuse. Nous c’est à dire un groupe de 23 étudiants Erasmus à Trondheim : Virginie et moi, 2 autres français, 1 tchèque et 1 slovaque, 2 péruviens et 1 espagnol, 11 allemands, 1 iranien et 2 chinoises. Après 2 heures de bus, nous arrivons, au milieu de nulle part, devant un chemin. Nulle part, nulle part, c’est l’impression que cela donnait mais ce n’était pas très loin de la Suède.
A alors commencé la grande aventure ! 6 km à ski de fond (quoi, seulement 6 ????). En montée. Neige dure au départ puis bien poudreuse ensuite. Sous une neige fine, pas vraiment gênante. Et par – je ne sais pas combien de degrés (l’eau gelait dans nos sacs à dos). Ah oui, c’est ça le détail qui change tout. Ski de fond avec gros sac de randonnée sur le dos. Ce qui, évidemment, déséquilibre, entraîne dans des chutes et rend tout tentative de se relever particulièrement ardue. Bref, ce ne fut pas un trajet facile. Près de 4h30. Sans avoir vraiment mangé ce n’était pas très raisonnable. Mais une solidarité bienvenue a permis à tout le monde d’atteindre la cabine entier !
  
A commencé alors la seconde partie difficile du cabin trip hivernal : ne pas mourir de froid. Les premiers arrivés avaient mis en route le poêle mais le temps que la chaleur envahisse réellement la cabin… il fait froid ! Avec mon sous-pull chaud, mes deux pulls et ma veste en duvet (merci Véronique pour les conseils vestimentaires), le thermos de thé chaud à portée de main, il m’a fallu un bon moment pour ne plus avoir froid. C’était le moment idéal pour … se mettre en maillot de bain ! (oui je sais je suis folle !) Bon, pour aller au sauna certes (chaud !) en traversant la neige jusqu’à la deuxième cabin (froid). 
Le sauna vu de la cabine
Sauna. 16 personnes dans une petite pièce surchauffée. Régulièrement, de l’eau versée sur les pierres fournit une vapeur encore plus chaude. Quand vraiment la chaleur n’est plus supportable (ou la sueur !) … bain de neige ! (Si, si. Bon il faut vraiment être passé par le sauna avant pour oser imaginer cette folie. Mais finalement c’est agréable !). Trois ou quatre fois. Au clair de lune, c’était joli. Puis retour à la case « groupir autour du poêle pour avoir chaud ».
Après un dîner copieux et agréable (riz au légumes, servi directement dans les casseroles, chacun piochant avec sa fourchette ce qu’il allait manger), nous avons joué. Time’s up avec plus que des personnes célèbres (essayez de faire deviner kindness (gentillesse) en 1 mot ou 1 mime !). Puis le jeu où un nom est écrit sur notre front et à force de questions il s’agit de deviner de qui il s’agit.
Puis il fut temps d’aller se coucher. Dortoir à l’étage. Froid. Moins de 5°C je dirais. Mais, bien enveloppée dans mon duvet ça allait à peu près. Sauf mon nez (en dehors du duvet) qui, lui, a bien gelé. L’eau gelée des bouteilles n’a pas dégelé de la nuit. Ca ne nous a pas vraiment empêché de faire la grasse matinée (jusque vers 11h). Puis petit-déjeuner/déjeuner vers 12h.
Les toilettes. Quand il fait -12°C dehors … il fait -11°C dedans.
Gla gla gla !
 
Nous sommes ensuite allés faire une petite marche pour découvrir les environs. Le temps était plutôt beau, on a même aperçu le soleil !

 Puis nous avons repris les skis. La descente nous effrayait aussi. Et comme il n’y a qu’un bus par jour le dimanche nous ne voulions pas être en retard. En réalité, le retour s’est bien mieux passé que l’aller. Je suis encore tombée (eh oui … Le chasse neige à ski de fond ce n’est vraiment pas le même qu’en ski de piste). Mais j’ai aussi pu admirer la vue !

Oh mais il y a des montagnes dans le coin ?
Nous sommes arrivés au bout de la piste un peu moins d’une heure avant le bus, nous avons donc dû attendre le bus une bonne demi-heure dans le froid. La méthode pingouin est plutôt efficace mais pas sur tant de temps. Heureusement le bus est arrivé. Comment, il ne faisait que -7°C dehors ????
Après quelques kilomètres, un élan (femelle, sans bois) a traversé la route. Cris de surprise et d’admiration de la part des étudiants internationaux. Rires des norvégiens « Ben, ce n’est qu’un élan »… Oui mais nous, on en voit pas tous les jours dans nos contrées !
Nous étions de retour à Moholt vers 21h30, fatigués mais enchantés de cette sympathique expédition !

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